Depuis ce mois de janvier, chaque jeudi, des milliers puis des dizaines de milliers d’écolier·e·s belges, rejoints plus tardivement par des étudiant·e·s, brossent les cours et manifestent pour que des mesures ambitieuses soient mises en place contre le réchauffement climatique. Quel intérêt d’étudier pour se construire un avenir si celui-ci se dessine dans un monde qui risque simplement de ne plus être viable, clament-ils. Clament-elles, devrais-je dire : ce mouvement, ainsi que ses antécédents et équivalents dans d’autres pays, a été à chaque fois amorcé par des jeunes filles. Peut-on se risquer à analyser à chaud ce mouvement « plus chaud que le climat », sans prétendre savoir mieux que les jeunes d’où vient leur engagement et ce qu’elles et ils devraient en faire ?
Thématiques
Mobilisation climat
Politiser l’écologie
Apprentissage de l’engagement
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- La jeunesse se bouge les fesses et remet du débat dans la cité
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