Près de 15 ans après son apparition aux USA, le concept de déficit de nature ou de manque de nature, popularisé par le journaliste américain Richard Louv, fait désormais parler de lui de l’autre côté de l’Atlantique. La presse de chez-nous commence à en relayer le message : « Les enfants de 2019 ne jouent plus assez dehors », indiquait le site de la RTBF au mois de janvier
dernier. Or, peut-on continuer d’y lire, « un contact plus régulier avec la nature permettrait un meilleur épanouissement chez les enfants qui bénéficieraient entre autres de meilleures notes à l’école et souffriraient moins du stress ». Étonnamment, l’expression n’a reçu dans la littérature que fort peu de considérations critiques. Cette analyse poursuit l’objectif de revenir sur l’expression de Richard Louv afin d’en approcher certaines limites et d’identifier les implications pour le domaine de l’écopédagogie.
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- Le déficit de nature
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- Le déficit de nature
- un diagnostic à poser avec ou sans précaution ?
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