Le dimanche 2 décembre 2018, nous étions près de 75000 dans les rues de Bruxelles pour réclamer de nos représentants une politique climatique plus ambitieuse. Bien au-delà des 25000 personnes annoncées, le succès de cette marche largement suivie par les associations environnementales était à la fois rassurant et sans ambiguïté. Dès le lendemain, la COP 24 à Katowice enterrait tous les espoirs soulevés la veille. Non seulement notre premier ministre Charles Michel n’y était pas présent, comme de nombreux chefs d’états, mais la Belgique s’y faisait remarquer pour avoir torpillé une proposition des états membres en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Comment comprendre que 75000 voix en faveur du climat ne soient pas entendues ? Aujourd’hui, les luttes environnementales en Belgique peinent à avoir un impact fort. Quel pourrait être le rôle de l’éducation permanente et des associations d’Éducation relative à l’Environnement (ErE) pour sortir de cette nasse et répondre à l’urgence bien réelle ?
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Pour prolonger la réflexion
Suis-je victime de violences et injustices écologiques ?
La société civile est-elle toujours en mesure de jouer son rôle de contre-pouvoir en Belgique ?
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